PROVERBES CHINOIS

07/03/2012 22:47

PROVERBES CHINOIS 

 

 

Apercevoir le mandarin , c'est déjà trois dixièmes d'une catastrophe.

 

Arbre renversé par le vent avait plus de branches que de racines. 


Au sommet de la montagne où que l'on tourne sa tête la vue est la même. 

 

Celui qui excelle à employer les hommes se met au-dessous d'eux.

 

Celui qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit.

 

Ce ne sont pas les mauvaises herbes qui étouffent le bon grain, c'est la négligence du cultivateur.

 

Ce n'est pas le but de la promenade qui est important mais les petits pas qui y mènent. 


Ce n'est pas le puits qui est trop profond ; mais c'est la corde qui est trop courte. 


Ce n'est qu'avec les yeux des autres qu'on peut bien voir ses défauts. 

 

Ce qui était vrai hier, l'est encore aujourd'hui : mais ce qui est bien aujourd'hui, pourra ne pas l'être demain. 


C'est dans l'adversité que l'on découvre ses amis.


C'est dormir toute la vie que de croire à ses rêves.


C'est facile d'attraper un bébé tigre Il suffit d'entrer dans l'antre du tigre.

 

Chien au chenil aboie à ses puces, chien qui chasse ne les sent pas. 


Chien qui relève la queue, méprise son ennemi, tigre qui la baisse va le dévorer. 


Choisissez un travail que vous aimez et vous n'aurez pas à travailler un seul jour de votre vie.

 

De nature, les hommes sont assez semblables.


Des habitudes viennent les différences. 


Dès qu'il s'agit d'argent ou de compte, finissez tout ou vous ne finirez rien. 

 

Être sincère avec ceux qui sont sincères et avec ceux qui ne le sont pas, c'est la sincérité efficace. 


Étudier sans réfléchir ne sert à rien.


Examine si ce que tu promets est juste et possible, car la promesse est une dette. 

 

Faire le bien sans chercher de récompense, fuir le mal sans avoir la crainte du châtiment : homme rare sous le ciel.


Fleuve paisible, rives fleuries.

 

Gagner un procès, c'est acquérir une poule en perdant une vache. 

 

Il en est de la cour comme de la mer : le vent qu'il fait y décide de tout. 


Il en est des lois comme des digues, la brèche d'un seul endroit y rend tout le reste presque inutile. 


Il en est des poètes, des peintres et des musiciens, comme des champignons : pour un bon, dix mille mauvais. 


Il en est du génie, du talent et de la science comme de la vertu : plus ils attirent les regards, plus ils menacent ruine.

 

Il est plus facile de se défendre du chagrin dans la pauvreté que de l'orgueil dans l'opulence.


Il est rare de trouver un homme qui se livre trois ans à l'étude, sans avoir en vue un salaire. 


Il faut croire ses domestiques, et ne pas les écouter.

 

Il faut être bien sage ou bien borné, pour ne rien changer à ses pensées. 


Il faut faire vite ce qui ne presse pas, pour pouvoir faire lentement ce qui presse. 

 

Il ne faut pas attendre la soif pour tirer l'eau du puits. 


Il n'est de métal si dur que le feu n'amollisse, ni affaire si mauvaise que l'argent n'accommode. 


Il n'est si bon miroir que plus belle que soi. 


Il n'y a de tache qu'en un endroit, et tout l'habit est gâté. 


Il n'y a point de soleil pour les aveugles, ni de tonnerre pour les sourds, s'ils ne veulent pas croire les autres. 


Il n'y a point de rose de cent jours. 


Il s'agit qu'un chien aboie après quelque chose pour que tous les autres chiens en fassent autant.

 

Imposer sa volonté aux autre c'est force. Se l'imposer à soi-même, c'est force supérieure.

 

Jugez des autres par vous-même et agissez envers eux comme vous voudriez que l'on agît envers vous-même. 


La boue cache un rubis, mais ne le tache pas. 

 

La femme infidèle a des remords, la femme fidèle a des regrets.

 

La gravité n'est que l'écorce de la sagesse, mais elle la conserve. 

 

La lance la plus émoussée, est celle dont la poignée est rompue. 


Le médecin guérit des maladies mais non de la mort ; Il est comme le toit : qui garantit de la pluie et non du tonnerre. 


La mémoire peut contrefaire l'esprit, mais non le suppléer : mille souvenirs ne donnent pas une pensée. 


La mère la plus heureuse en fille, est celle qui n'a que des garçons.

 

La porte la mieux fermée, est celle que l'on peut laisser ouverte. 


La pratique de la vertu repose le cœur et le rend chaque jour meilleur. L'hypocrisie le fatigue et le rend chaque jour plus sot.


La rose n'a d'épines que pour qui veut la cueillir. 


La science est toujours utile, on ne perd pas le temps employé à l'acquérir. 


La singularité n'est un mérite que pour ceux qui n'en on pas un autre.

 

Le cerisier qui fleurit en hiver est un imbécile.

 

Le fruit mûr tombe de lui même. 


Le gouvernement doit être doux, et les ordres sévères. 


Le malheur n'entre guère que par la porte qu'on lui a ouverte. 

 

Le mariage est comme une place assiégée : ceux qui sont dehors veulent y entrer, et ceux qui sont dedans veulent en sortir. 


Le matin pluie et boue, le soir vent et poussière, demain chaud, voilà comme on voyage, même sans sortir de chez soi. 


Le mérite de ceux qui louent, fait le prix des louanges. 


Le moment donné par le hasard vaut mieux que le moment choisi.

 

L'encre la plus pâle vaut mieux que la meilleure mémoire. 


Le passé a plus de parfum qu'un bosquet de lilas en fleurs. 


Le pauvre devine ce que donne la richesse, le riche ne sait pas ce que signifie la pauvreté 


Le pied de la lampe est le moins éclairé. 


Le plus beau lendemain ne nous rend pas la veille.

 

Le plus grand conquérant est celui qui sait vaincre sans bataille.

 

Les maladies entrent par la bouche, les malheurs en sortent. 


Les nuages passent mais la pluie reste. 


Les oiseaux des montagnes chantent durant le jour ; ceux des eaux, la nuit.


Les oiseaux ne laissent qu'un chant éphémère ; l'homme passe, mais sa renommée survit.

 

L'esprit a beau faire plus de chemin que le cœur, il ne va jamais si loin. (Proverbe Chinois) 


Les plats du premier service sont toujours les plus chauds. 


Les plus jolis oiseaux sont en cage. 


Les principes gouvernent les gens honnêtes, les lois gouvernent les gens méchants. (proverbe chinois) 


Les profits injustes sont comme la fausse monnaie : plus on en a, plus on risque. 


Les réflexions qui descendent dans le cœur, mènent plus loin que celles qui vont au bout du monde. 


Les sentiments chez un officiel sont minces comme du papier.

 

Les siècles où l'on a nié le plus de vérité, sont ceux où l'on a rêvé le plus de fables. 


Les tombeaux s'ouvrent à chaque instant, et se referment pour toujours. 


Le travail de la pensée ressemble au forage d'un puits ; l'eau est trouble d'abord, puis elle se clarifie.

 
Le vide d'un jour perdu ne sera jamais rempli. 


L'homme honorable commence par appliquer ce qu'il veut enseigner ; ensuite il enseigne.